Un chronographe des années 60 avec un mouvement Landeron en bon état. Le boitier semble en ordre, le cadran devra soit être changé, soit réimprimé.

Démontage

Sortie du mouvement, rien de particulier si ce n’est l’accumulation de saletés.

Ouverture de la montre et sortie du mouvement. Ce dernier est juste sale, le cadran, les aiguilles et le verre devront être changés. Il manque l'aiguille du chronographe.

Gros plan sur l'état d'origine du boitier, du remontoir et des barrettes.

Démontage de la fonction chronographe. Ici c'est la roue d'entrainement des secondes qui est déchassée de son axe.

L’ensemble des pièces de la montre, prêtes pour le grand bain.

Nettoyage

Rien de spécial à mentionner, si ce n’est l’extrême encrassement de certaines pièces.

Certaines pièces de la montre doivent passer par un bain ultra-sons pour détacher la saleté.

Séchage des ponts après le bain aux ultra-sons.

Le cadran sera remplacé par un vieux-neuf de mon stock. Les index dorés s’accorderont bien avec le boitier or.

Les vis sont un défi constant : leur tête est constamment massacrée par les coups de tournevis d’interventions peu soigneuses. L’Atelier leur restaure un visage plus lisse, c’est la “griffe Madman”.

Le poste de polissage des vis et ravivage de la platine.

Le tour à polir les vis et les différents grades de diamantine utilisés à cet effet.

Le polissage est manuel, avec des abrasifs de plus en plus fin. En dernier on utilise une roue en buis.

La tête de cette vis de cadran a un nouveau visage, sans rayures.

Le poli est dit "bloqué" ou "noir", car sous un certain angle il dévie la totalité de la lumière et parait noir.

Après polissage des deux vis de cadran. La platine a également eu droit à un rafraîchissement pour ôter les traces d’oxydation. Il reste maintenant à polir toutes les vis restantes, quelques dizaines. Un véritable travail de fourmi !

Certains excentriques de la fonction chronographe demandent un travail spécial et fastidieux.

Repérage de la position de chaque butée de réglage. Elles sont chassées sur la platine et pivotent sur un axe excentrique. Cela permet de régler le mécanisme du chronographe.

Chaque butée est ensuite déchassée et rejoint une petite boîte en attendant le polissage de la tête.

Le polissage est délicat, le pivot de la butée est excentrique et ne mesure que 0.50mm de diamètre. Je fabrique un posage en laiton.

Le posage terminé, avec une butée en place, avant polissage.

Polissage terminé. Ce travail est très intensif.

Remise en place de la première butée. Un papier protège la surface de la tête.

Une tête plus présentable qu'auparavent. Il reste toujours une petite marque le long de la fente, mais elle est trop profonde et je ne veux pas diminuer davantage la hauteur de la tête.

Remontage et tests

Le remontage se fait élément par élément, en même temps que le polissage des têtes de vis. Le premier grand ensemble est la fonction “montre” (jusqu’au balancier), en commençant par le barillet – ou organe moteur.