Juvenia MfG
Elle est de retour, la petite Juvenia qui a été la première montre que j’aie jamais ouverte et démonté. Cela date de février 2009. Aujourd’hui son coeur bat la chamade…
↑ Photo n°1 ↑
Une très belle montre mécanique, dont la sobriété n’a d’égale que la finesse du boîtier..
↑ Photo n°2 ↑
Un contrôle du magnétisme, suivi d’une démagnétisation et d’un réglage n’améliorent pas la marche. Seule la marche “cadran en bas” est stable.
↑ Photo n°3 ↑
Dans toutes les autres positions, le tracé n’est pas bon du tout : du bruit partout, pas de courbe, pas de valeurs sauf dans la position cadran-vers-le-bas. Et déjà 20 minutes d’avance après 5 heures de marche après réglage.
Je me gratte la tête
Un démontage / nettoyage / huilage complet semble s’imposer.
↑ Photo n°4 ↑
Il n’y a aucune indication de modèle de mouvement. Une base Peseux 7000 ? A voir la découpe des ponts il y a un air de famille indéniable…
↑ Photo n°5 ↑
Le côté cadran avec le mécanisme de mise à l’heure. La roue des heures et le clinquant sont déjà enlevés.
↑ Photo n°6 ↑
Gros plan sur l’ancre et une partie du train de rouages. Les anglages des ponts ont été réalisés à la râpe à bois
↑ Photo n°7 ↑
Gros plan sur le train de rouages. A ce stade je n’ai rien trouvé qui puisse justifier une irrégularité de marche. Je la mets sur le compte du fait que lors du premier service (février 2009) je n’ai pas ouvert les incablocs et que l’huilage à cet endroit était défectueux.
↑ Photo n°8 ↑
Les pièces dans l’attente du bain. J’ai compté 68 pièces sans le bracelet et brides.
↑ Photo n°9 ↑
Inauguration d’un nouvel outil : un huileur automatique, très pratique pour déposer juste la goutte qu’il faut au fond des incablocs.
↑ Photo n°10 ↑
Le barillet a aussi eu droit au démontage et graissage du ressort.
↑ Photo n°11 ↑
Le remontage a commencé. Barillet, rochet, roue de couronne. Le cliquet et son fameux ressort-qui-se-satellise-tout-le-temps, la roue de centre et celle de moyenne. Un peu de graisse, l’huilage des pierres viendra plus tard.
↑ Photo n°12 ↑
Un gros-plan sur l’ancre. Diablement difficile à photographier dans de bonnes conditions…
↑ Photo n°13 ↑
Pont de rouages remonté. Ca progresse. Pas vite, mais ça progresse… 🙂
↑ Photo n°14 ↑
Mouvement remonté, ébats contrôlés, huilé et ajusté “au pif” pour voir : la petite Juvenia bat régulièrement avec +/-6s dans toutes les positions 😀
↑ Photo n°15 ↑
Murphy a un frère jumeau : le premier a décoloré les aiguilles au passage à l’ultrason. Le second a égaré les vis de pied de cadran.
Un peu de peinture en perspective pour réparer les aiguilles et une fouille minutieuse du fond du bocal de Rubisol pour retrouver les deux vis. Heureusement que je ne remplace jamais les bains de nettoyage avant qu’une montre ne soit entièrement assemblée.
↑ Photo n°16 ↑
Ceci est l’épisode “peinture”. Deux cure-dents, une pince à linge, un pinceau (poils de martre svp !) et un peu de peinture acrylique noire.
↑ Photo n°17 ↑
Je passe une première couche mate pour assurer l’accroche.
↑ Photo n°18 ↑
L’intervention tire à sa fin. Sur le banc de mesure la montre donne de bons résultats dans toutes les positions, autour du 0 seconde +/- 2 et une amplitude entre 210° et 232°, calculée avec un angle de levée de 47°.
↑ Photo n°19 ↑
Trois photos finales de la belle, remboîtée et fermée.
↑ Photo n°20 ↑
Un mouvement et un boitier très fins. Je mesure 34mm de diamètre et 6.6 d’épaisseur.
↑ Photo n°21 ↑
Dix heures douze, l’heure est venue de remettre la montre à sa Maude 😀
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